Sa sensibilité à l’image et sa perception de l’instant la conduisent à transposer cette quête sous une forme poétique, c’est ainsi qu’elle obtient un prix de poésie Giacomo Léopardi en 1995 et à deux reprises un prix de poésie de la Ville de Paris en 1990 et 2000.
Et c’est tout naturellement que la poésie la conduit vers la musique qu’elle pratique avec passion, comme on apprend à respirer, en suivant les cours de chant classique avec la mezzo-soprano Roula Safar et de jazz au CIM.
Puis viennent de nouvelles formes d’expressions reliées au corps - théâtre avec Danièle Ajoret, tai-chi avec Bernadette Onfroy, mime avec Ivan Bacciocchi- qui sont autant de rencontres déterminantes.
Quand le mouvement dessine l’espace, l’improvisation se délie, le chant, la couleur et le geste peuvent enfin respirer.